« Vieilles barbes et vieux chignons de l’anarchisme et du féminisme : qu’ont-iels encore à nous dire aujourd’hui ? »

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proposée par le CIRA-Lausanne, sera consacré à Gustav Laudauer (biographie). Il se déroulera le 15 décembre, à partir de 19 heures, à l’Espace autogéré, 30 rue César-Roux, 1005 Lausanne-Suisse. Avec Jean-Christophe Angaut, cotraducteur du livre de Landauer « L’Appel au socialisme » paru aux éditions de La Lenteur.

Un village RIACE

Riace

Projection du film un paese di calabria + concert Curmaïa à Manifesten 59 rue Thiers 13001 Marseille le 28 novembre à 17h

Programme Riace-1

Du coup d’Etat à la Commune

https://www.proudhon.net/colloque-du-3-et-4-decembre-2021-1851-1871-une-histoire-de-vingt-ans/

La Société P.-J. Proudhon et la Maison Auguste Comte organisent un colloque, « 1851-1871 : une histoire de vingt ans », les 3 et 4 décembre, à la Chapelle de L’Humanité, 5, rue Payenne, Paris 75003

2021, année du bicentenaire de la mort de Napoléon Bonaparte, du 170ème anniversaire du coup d’État du 2 décembre 1851 de Louis-Napoléon Bonaparte et du 150ème anniversaire de la Commune de Paris est une année riche en commémorations.

L’invention de la légende napoléonienne et l’éphémère vie de la Commune de Paris seront mises à l’honneur dans de nombreux colloques et expositions. Pour notre part, nous nous proposons de nous attarder sur les années du Second Empire et d’étudier la Commune dans sa continuité avec 1851. Lire la suite ici

Résistances armées en Espagne (1939-1960)

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le vendredi 3 décembre 2021 à 19h00 au CRAS, 39, rue Gamelin 31000 TOULOUSE – Métro Fontaine Lestang

19h  : Accueil – Auberge espagnole
20h : Échanges avec Pierre-Jean Bourgeat traducteur du livre « Maquis – Histoires des guérillas anti-franquistes » de Secundino Serrano, éditions Nouveau monde, 2021.
vers 22h : Projection du documentaire : « Maquis. Histoire de la guérilla anti-franquiste (1936-1960). » Durée 23mn.

On sait généralement que la Guerre civile espagnole (1936-1939), marquée par une révolution sociale, une contre-révolution et le triomphe des réactionnaires a fait plus de 500 000 morts et, en gros, autant d’exilés.
Il est assez connu que la répression franquiste s’est prolongée bien après la fin officielle de la guerre, transformant le pays en prison et faisant environ 80 000 victimes supplémentaires. Il est beaucoup moins su que, dès la fin du conflit et jusqu’aux années 1950, l’opposition la plus frontale au régime a été constituée par des groupes armés qui ont continué le combat sur les deux tiers du territoire.
Il a fallu pour cela que des fugitifs intérieurs, certains bloqués dès l’origine dans des régions contrôlées par les fascistes, cessent de se dissimuler pour survivre et s’organisent pour établir, petit à petit, le seul et unique contre-pouvoir, particulièrement dans les régions les plus montagneuses.
Il a fallu aussi que des groupes de maquisards, issus de la Résistance en France, partent libérer l’Espagne en envahissant les Pyrénées, ce qui a eu des conséquences inattendues.
Il a fallu également que bon nombre de prisonniers évadés ou d’Espagnols persécutés par la police ou les phalangistes ne voient d’autre alternative que de monter au maquis. Il a fallu, enfin, que des régions entières passent du côté de la guérilla car, pour l’action d’un combattant, il faut en moyenne une dizaine de soutiens civils

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L’historien Secundino Serrano a déroulé cette histoire en détail, région par région. On y suit, entre autres choses, les débuts des premières guérillas autonomes, le rôle des services secrets anglais et américains durant la Deuxième Guerre mondiale, l’incertitude politique des années 1944-1946, les conséquences de la Guerre froide, le retour de l’état de guerre déclaré dans plusieurs régions, la fabrication de faux maquis par le régime, les nouveaux massacres qu’il va déclencher et l’incompétence criminelle des partis républicains en exil. Il y est aussi question des guérillas urbaines dont certaines, en Catalogne, vont perdurer jusqu’aux années 1960.
Cette histoire a été tue pour des raisons évidentes par le franquisme mais a été aussi volontairement oubliée pour des causes plus surprenantes par son opposition. Particulièrement par un Parti Communiste qui a pourtant été un bon moment la seule faction à s’engager franchement dans la voie des armes.

Parution de la revue BRASERO

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Le samedi 27 novembre 2021 à 20h00 à la librairie Quilombo (23 rue Voltaire, 75011 Paris).

A l’occasion de la parution du premier numéro de la revue Brasero, les éditions L’échappée vous proposent de la découvrir autour d’un verre à partir de 20h

Chez Brasero, nous aimons les gens ordinaires et l’humanité haute en couleur : les dandys et les femmes à barbes, les binoclards et les escogriffes, les oiseaux rares et les herbes folles, les infâmes et les infimes, les excentriques et les rebelles. Nous aimons l’humanité tout court, non pas comme une notion abstraite et vague, mais comme potentialité présente en chacune et en chacun de nous, ici réprimée, diminuée, mutilée, là triomphante, rayonnante, par-delà l’esprit de parti et les lignes de front. Nous aimons les en-dehors et les bas-côtés, les armistices et les révolutions, les Atlantides et les Icaries.
Ainsi, nous éclairerons l’histoire de manière oblique, en privilégiant les contestations, les marges, les personnages et événement obscurs, oubliés ou méconnus. Cette ambition peut sembler consensuelle tant le spectacle – industries culturelles, divertissement et monde numérique – a fait sien le « décalé », le « rebelle » et le « subversif ». Il en a sa version, et nous, nous en avons la nôtre. La voici. Lire la suite ici