En 1976, Johnny Rotten, chanteur des Sex Pistols, s’écrie dans Anarchy in the UK : « je suis un anarchiste… ». Punk et anarchisme ont depuis été souvent associés. Quels sont véritablement les liens entre les deux ? C’est la question à laquelle ce numéro 51 de Réfractions tente de répondre. Pour cela il faudra s’intéresser non seulement à l’anarcho-punk, frange la plus politisée du mouvement, mais aussi à l’éthique punk, au DIY, à un ensemble de groupes, de textes et de pratiques qui, sans être ouvertement anarchistes, cultivent l’autonomie et la révolte au quotidien