À voir, À écouter
Exposition ÉTRANGERS INDÉSIRABLES jusqu’au 24 septembre 2023 à la Maison des Patrimoines – AUZAT 09220
Cette exposition présente une cinquantaine de dessins concentrationnaires réalisés par une quinzaine d’artistes, appelés Étrangers Indésirables – dont de très nombreux anarchistes, espagnols, italiens, bulgares, allemands, russes, juifs etc… – pendant leur internement dans le camp de concentration du Vernet d’Ariège de 1939 à 1944. Elle sera jalonnée des biographies des artistes & de documents d’archives.
Un panneau de l’exposition montrera les liens qui ont existé entre Auzat & le camp de concentration du Vernet d’Ariège en 1939.
VISITES GUIDÉES GRATUITES POUR LES GROUPES SCOLAIRES SUR RÉSERVATION
Le Camp de concentration du Vernet a été ouvert en 1939 par la République française, initialement pour parquer les républicains espagnols en fuite à la suite de leur défaite au cours de la guerre civile. Il a été fermé en 1944.
Le camp du Vernet sert à concentrer les 12 000 combattants espagnols et d’autres étrangers de la Division Durruti dès 1939, après la défaite de la République espagnole. Puis, à la déclaration de la Seconde Guerre mondiale, les étrangers dits « indésirables », dont des membres du Parti communiste d’Allemagne (KPD) et du Parti communiste autrichien (KPÖ), des anarchistes et des intellectuels antifascistes.
Les membres des Brigades internationales sont internés au Vernet dans des conditions terribles décrites par l’écrivain Arthur Koestler, lui-même interné au Vernet d’octobre 1939 à janvier 1940 (La Lie de la terre).
Un camp de concentration pour les juifs
À partir de 1942, il sert aussi de camp de transit pour les juifs arrêtés dans la région par l’administration de Vichy dans un premier temps puis, par les Allemands à compter de novembre 1942, après qu’ils ont franchi la ligne de démarcation. En juin 1944, les derniers internés sont évacués et déportés au camp d’extermination de Dachau.
Au total environ 40 000 personnes de 54 nationalités ont été internées dans cecamp, principalement des hommes, mais aussi des femmes et des enfants.
Ni oubli, ni pardon.
Sur les traces d’un ESPÉRANTISTE ANTICOLONIALISTE : le Vietnam à vélo le 23 septembre 2023 à 17h30 à la Bibliothèque de l’Alcazar 13001 Marseille
Table-ronde de 17h30 à 19h00 – Bibliothèque de l’Alcazar – Auditorium
Intervenants :
- Régis Fournier, Espéranto France
- Pascal Dubourg Glatigny, Histoire de l’art
- Jade Nguyen, Littérature
Lucien Péraire est un ouvrier espérantiste qui entreprit en 1928 un voyage à vélo jusqu’en Indonésie. Motivé par son désir de comprendre « les causes des guerres », il éprouva également la possibilité d’une communauté transnationale et solidaire à travers le réseau mondial des espérantistes. Il laissa un important fonds documentaire, composé de plusieurs récits en sténographie, français et espéranto dont nous allons présenter plus particulièrement la partie consacrée au Vietnam.
Apprendre l’espéranto avec Lucien Péraire !
Centre de la Vieille Charité – salles de cours de l’EHESS (2ème étage)
Le 24/09/2023 de 11h00 à 13h00, atelier
Intervenants :
- Gilles Perez, Humanités numériques
- Pascal Dubourg Glatigny, Histoire de l’art
L’espéranto est une langue dont l’histoire remonte à 1887 et dont le but est de faciliter la communication entre les peuples. Depuis lors, elle est utilisée par des centaines de milliers de personnes dans le monde entier pour des raisons pratiques, culturelles et politiques.
L’un des avantages de l’espéranto est sa grammaire régulière et sa phonétique simple. Il est dépourvu d’exceptions et de casse-tête grammaticaux. En outre, l’espéranto a été conçu pour être une langue médiatrice entre les cultures et les nations. Et tout en restant simple, elle possède toutes les richesses et les subtilités d’expression d’une langue naturelle.
L’atelier propose d’apprendre les bases de la langue en suivant les traces de de Lucien Péraire, un ouvrier espérantiste qui a traversé l’Europe et l’Asie à vélo au début du 20ᵉ siècle. Lucien aussi avait donné des cours d’espéranto à Canton en 1931 !
Interactif et divertissant, l’atelier est ouvert à toutes les personnes intéressées (maximum 30 participants) qui apprendront les principes de la grammaire et du vocabulaire en utilisant le voyage de Lucien Péraire comme fil rouge.