Nous souhaitons maintenir le salon et le garder aussi ouvert que possible, c’est pourquoi nous vous demandons d’amener un certificat. Cela ne veut en aucun cas dire que nous approuvons cette politique, mais une annulation n’était pas une option aussi peu de temps avant le salon.
Le lieu et les conditions du quotidien. Petite fédération rurale, La Commune du Maquis est établie sur le Hameau de Bois-Bas, à 12 km. du village de Minerve (34210), en pleine campagne. Bois-Bas étend ses presque 270 hectares entre la rivière Cesse et les contreforts de la Montagne Noire, à quelque 45 km. de Narbonne, 60 de Béziers, ainsi que de Carcassonne et Mazamet. Diverses activités agricoles, culturelles, pédagogiques animent ce territoire: élevage de brebis et chèvres; à la fabrication de fromage de chèvre et de pain s’ajoutent une ludothèque enfantine, l’accueil d’enfants ou d’adultes autistes et l’organisation d’évènements d’agitation culturelle contre les principes de domination, d’exploitation et ce qui en découle…
• Les gares SNCF les plus proches sont Narbonne et Lézignan.• Le camping est spacieux et ombragé.
• Un petit nombre de chambres et gîtes.
• Bar et restauration sur place.
Le camping, et la restauration sont à prix libre pour les personnes venant, du 10 au15 août, assister aux Rencontres du Maquis pour l’Émancipation.
mercredi 11 août 2021 – Prats-de-Mollo 66230 – à 15h30
Une plaque à la mémoire du militant et combattant libertaire anti-franquiste Quico Sabaté Llopart (1915-1960), tué a Sant Celoni (province de Barcelone) par la police espagnole, sera inaugurée le mercredi 11 août à 15h30, près de la Casa Marcia à Prats-de-Mollo, dans les Pyrénées orientales. L’événement sera suivi à partir de 17H par des conférences et des témoignages d’historiens et proches de Quico Llopart.
Après l’édition de l’année dernière riche en débats et joyeux moments, c’est de nouveau à Merlieux qu’aura lieu la quatrième édition des Rencontres de l’Anarchie.
Jacqueline Reuss et Hervé Denès présenteront Mémoires de prison d’un anarchiste d’Alexandre Berkman (éditions L’échappée) // au CICP à côté de la librairie Quilombo (21 ter rue Voltaire, Paris XIe, m° Rue des boulets ou Nation).
Très tôt engagé dans les luttes pour l’émancipation humaine, l’anarchiste russe Alexandre Berkman émigre en 1888 aux États-Unis. Il y rencontre celle qui sera sa complice d’une vie : Emma Goldman. Elle en fera l’un des personnages les plus attachants de sa formidable autobiographie Vivre ma vie, publiée à L’échappée en 2018.Le succès de ce livre a permis de (re)découvrir celui qui, un jour de juillet 1892, tenta d’assassiner le magnat de l’acier Henry Clay Frick. Malgré son échec, Berkman purge quatorze années de prison, où il survit grâce à son refus de céder devant l’ennemi et à la solidarité de ses codétenus. C’est eux qui lui décillent les yeux sur les amours masculines, sujet alors tabou qu’il n’hésitera pourtant pas à aborder. À sa sortie, il entreprend un long processus de reconstruction qu’il appelle sa « résurrection ». La rédaction de ses mémoires en constitue un passage obligé : son récit foisonnant mêle horreur du présent, rêveries du passé et espoir d’un avenir révolutionnaire.Cette première traduction intégrale en français constitue une fresque bouleversante où se côtoient lyrisme de la littérature russe et parlers populaires des bas-fonds américains, où se croisent des prolétaires opprimés et des révolutionnaires acharnés, où se combinent colère individuelle et grands desseins collectifs.