La reprise individuelle à travers le temps

La reprise individuelle à travers le temps

Gilbert Roth 1979-1980
Gilbert – Amiens 1979-1980

Parler de la reprise individuelle n’est pas chose facile, même dans le milieu libertaire, à cause de dérapages qui eurent lieu à différentes époques (la bande à Bonnot en est un exemple) et donc d’oppositions catégoriques à ce genre d’action. Je n’entends faire ni l’apologie de cette pratique, ni bien sûr sa critique systématique car j’en fus un adepte pendant de longues années. Mais si vous attendez de moi un scoop, vous serez déçu Monsieur le commissaire, (puisqu’il y en a probablement un dans la salle), car cette activité illégale nécessite avant tout de la discrétion.

Cependant, ma retraite de cette spécialité depuis presque dix ans m’incite à en tirer quelques leçons d’ordre général, afin que ceux qui voudraient s’y adonner le fassent dans les meilleures conditions possibles, (ce que je n’encourage évidemment pas, Monsieur l’inspecteur !)

Pourquoi les termes « reprise individuelle » ou « expropriation » ou « illégalisme », employés par les anarchistes ? Ils datent de plus d’un siècle et ont été conçus par différenciation avec le vol traditionnel. Bien qu’ils soient synonymes, ils insistent au plan éthique sur le « droit », pour l’individu, de reprendre ce que les classes possédantes se sont approprié au fil des siècles. Car la reprise individuelle ou le vol existent depuis que la propriété existe. Proudhon a largement développé cette thèse il y a plus de 150 ans dans « Qu’est-ce que la propriété ? », pour arriver à la conclusion que le premier voleur est celui qui s’est approprié le premier bien. Le corollaire est que le premier repreneur est celui qui a essayé de le lui reprendre. Mais ce n’est qu’une pratique qu’il ne faut pas ériger en théorie. Les trois grands courants théoriques libertaires (anarcho-syndicalisme, communisme libertaire et individualisme) ont un projet social cohérent alors que l’illégalisme n’est qu’une stratégie parmi d’autres contre la société bourgeoise. D’ailleurs, la reprise a été pratiquée par toutes les tendances révolutionnaires et même nationalistes.

En faire l’historique serait beaucoup trop long et difficile, car dans ce domaine on manque particulièrement de données fiables, surtout sur les périodes anciennes. Donc je vais me limiter aux siècles les plus récents en évoquant les « Jacqueries » du 14è siècle qui étaient des insurrections paysannes contre la noblesse et le clergé, pour reprendre ce que ces classes, et donc l’état moderne qui se constituait, leur avait volé. Quoi de plus normal, en période de disette, de famine ou de catastrophe naturelle, pour satisfaire des besoins vitaux, de se servir chez qui ?… chez ceux qui possèdent quelque chose. On l’a encore vu récemment à la Nouvelle-Orléans, après le passage des cyclones. Les nombreux pauvres de la région, qui n’ont pas pu se réfugier dans d’autres états faute de moyens de transport, se sont servis localement pour survivre… et peut-être un peu plus. Les journalistes aux ordres (c’est un pléonasme) appellent cela du pillage. Rappelons que le pillage est un droit militaire féodal, comme le viol, que l’état reconnaissait à ses soldats pour s’enrichir ou se faire plaisir en se payant sur l’ennemi, et surtout pour ne rien débourser lui-même. La force de l’habitude fait que ces pratiques, que la morale officielle réprouve à présent, perdurent encore aujourd’hui, même parmi les forces mises en œuvre par l’ONU (voir le cas de l’ex-Yougoslavie). Deux siècles plus tard, surtout à la charnière du 16e et du 17e siècle, la piraterie maritime a été la forme la plus élaborée d’un type de société libre, avant l’industrialisation. Quelques ouvrages récents (voir annexe) tentent de réhabiliter ces hommes et ces femmes qui ont combattu la bourgeoisie naissante, et celle-ci ne s’est pas privée de les vouer aux gémonies. Je me contenterai de rappeler pour ceux qui l’ignorent, que les pirates pratiquaient un égalitarisme très accentué entre eux, une véritable démocratie à la base et sont les inventeurs de la première forme de sécurité sociale. Un pirate blessé ou invalide après un combat était pris en charge par la collectivité pour vivre décemment. Cette activité s’est développée surtout en Méditerranée, dans les Caraïbes et sur les côtes africaines (Libertalia à Madagascar). On peut aussi mentionner des personnages, en partie légendaires, comme Mandrin et Cartouche pour la France.

Mais venons-en à des périodes moins lointaines. à la fin du XIXe et le début du XXe siècle, la bourgeoisie florissante et arrogante a suscité de nombreuses vocations de repreneur et je conseille, pour les rares auditeurs qui ne l’auraient pas encore lu, le livre de Georges Darien « Le voleur », réédité récemment, dont Louis Malle a tiré un assez bon film. La règle première, car il y en a chez les anarchistes, est de ne s’attaquer qu’aux représentants des classes dominantes. Il est absolument exclu de voler un plus pauvre que soi, nous laissons ce triste privilège au patronat donc à la bourgeoisie. Marius Jacob a très bien ciblé ses objectifs (clergé, noblesse, hauts fonctionnaires, industriels, bourgeois,…) mais même et surtout parmi ces classes, il faut sauver les apparences qui ne reflètent pas toujours la réalité. Découvrant chez un châtelain l’étendue de sa ruine, il ne prit rien et laissa même une forte somme d’argent Page 50 du livre d’Alain Sergent Un anarchiste de la belle époque aux éditions libertaires. . Une autre fois, lorsqu’il s’est aperçu que l’officier de marine Viaud était le vrai nom de l’écrivain Pierre Loti, par respect pour les gens de plume, il est reparti sans rien emporter. La deuxième règle, pour les cambrioleurs, est de s’abstenir de toute violence, sauf cas de légitime défense. Je ne traiterai pas ici du braquage ou hold-up ou vol à main armée qui m’est étranger. Il faut bien distinguer que chaque individu a des aptitudes particulières et que ce n’est en aucun cas un jugement de valeur de ma part. Un braquage dure quelques minutes, un cambriolage dure souvent plusieurs heures. Dans un cas comme dans l’autre, c’est une épreuve physique et nerveuse intense, qui ne requiert pas les mêmes capacités, et que tout le monde ne peut pas aborder avec un égal succès.

Quelques souvenirs personnels : Au début de mes activités illégales et nocturnes, j’y voyais plusieurs utilités. Après 1968, il me semblait, à tort d’ailleurs, que nous allions entrer dans une période révolutionnaire et par conséquent contre-révolutionnaire. Donc il était indispensable de se former, de s’accoutumer à l’action clandestine. Par ailleurs, le cambriolage peut fournir des moyens financiers à l’activité militante. Le petit noyau d’initiateurs à entraîné avec lui dans ses équipées nocturnes, tous les copains gravitant autour et on s’est vite aperçu que la majorité d’entre eux ne supportait pas la tension nerveuse découlant de cette activité. Bref, chacun ses compétences pour éviter les accidents de parcours. Donc ne jamais être armé pour monter sur un coup. En revanche, à la sortie, il n’était pas rare de revenir avec des armes empruntées chez nos donateurs involontaires, pour le cas où elles pourraient servir… La troisième règle est la discrétion, avant, pendant et après, et les méthodes de Jacob sont un exemple. Ne pas se faire remarquer pendant le repérage des lieux, garer son véhicule un peu plus loin dans le sens du départ, éviter les parkings publics et leurs caméras. Mais il ne faut pas faire trop de parano car la police scientifique ne se met en branle que pour les gros coups. Donc avoir une apparence la plus normale possible, des vêtements de couleur sombre, des chaussures souples et silencieuses de couleur sombre aussi, à l’exclusion des baskets blanches ou phosphorescentes, et bien sûr des gants de bonne qualité, suffisamment fins pour avoir une bonne préhension mais pas trop afin qu’ils résistent aux déchirures. S’équiper d’une lampe torche de petite taille, ça permet de la tenir dans la bouche et d’avoir les deux mains libres. Ne franchir une clôture qu’après s’être assuré que personne ne peut le voir. Une fois dans la maison ou les bureaux, faire une visite rapide pour s’assurer qu’ils sont vides. Prévoir si possible une sortie de secours. Sur un escalier en bois, les marches grincent presque toujours, poser les pieds le plus près possible des bords latéraux, ça grince moins voire pas du tout. Ouvrir les portes délicatement en les tirant légèrement vers soi avant de tourner la poignée. La quatrième règle est l’imagination. Dans ce domaine aussi, Jacob fut un exemple. L’utilisation des techniques les plus modernes et le choix des moyens d’accès après vérification que le chemin est libre. Un petit papier coincé dans la feuillure d’une porte est efficace, mais pas toujours discret… Un cheveu collé avec un peu de salive est pratiquement invisible. Quand j’ai lu ses aventures au début des années 70 dans le livre de Bernard Thomas, j’étais enthousiasmé par son inventivité et chaque fois qu’un obstacle se présentait, je me demandais comment Jacob aurait procédé… donc se servir de la réflexion avant l’action. Dans des temps déjà anciens, nous avons rencontré notre premier coffre chez un industriel, sans être équipé pour l’ouvrir sur place. Après l’avoir traîné jusqu’au garage où on nous avait obligeamment laissé un véhicule avec le plein d’essence ainsi que les clés et les papiers, il s’agissait de le hisser dans la malle arrière de la voiture. Problème ! Car même à trois, on ne peut pas soulever 400 kilos, surtout sans aucune prise. J’ai dégondé la porte intérieure du garage, enlevé la poignée, et pris dans le bureau toute une collection d’encyclopédies. Il nous a suffit de mettre le coffre sur la porte à plat, et grâce au levier d’Archimède, en glissant sous la porte en alternance une encyclopédie à droite puis une à gauche, élever le coffre-fort à la hauteur du coffre de la voiture, puis de le basculer à l’intérieur. Ensuite nous n’avions plus qu’à partir à la campagne pour travailler tranquillement à son ouverture. Les techniques ont beaucoup évolué depuis l’époque de Jacob, tant du côté des bourgeois pour se défendre contre les intrusions que du côté des cambrioleurs pour contourner ces défenses. Les alarmes sonores étaient très rudimentaires, aujourd’hui elles sont diverses et généralisées mais, par ce fait même, inefficaces car plus personne n’y fait attention, il faut simplement les repérer et les neutraliser rapidement. Beaucoup sont déjà inopérantes, en panne ou neutralisées parce qu’elles se déclenchent inopinément et que les voisins se plaignent. Le téléphone n’existait pratiquement pas en 1900, depuis une bonne trentaine d’année, il est partout. Il pouvait encore servir, dans les années 70, pour vérifier si quelqu’un était présent dans les lieux, c’est devenu obsolète aujourd’hui avec le renvoi d’appel. Il est néanmoins très utilisé comme protection, en transmettant une alarme au propriétaire des lieux ou à une société de gardiennage, qui envoie un véhicule sur place, dans un temps plus ou moins long, avec un vigile pour déterminer si l’alarme est fondée, si des traces d’effractions sont visibles, avant d’appeler la police. La parade était donc de repérer et de couper la ligne téléphonique pour éviter que cette alarme soit transmise. Depuis une dizaine d’années, avec la généralisation du téléphone mobile par voie hertzienne, cette technique devient caduque, cependant il y a encore beaucoup d’endroits non desservis par les opérateurs de téléphonie sans fil.

L’équipement : Un outillage de bonne qualité est primordial mais il ne faut quand même pas trop se charger. Une veste près du corps, avec des poches intérieures qui peuvent contenir les outils et éviter ainsi leur chute accidentelle. Mais le risque principal est dehors, dans la rue, avant de rentrer ou après être sorti. Un contrôle policier peut trouver bizarre une panoplie du petit cambrioleur dans un véhicule. Plutôt que le pied de biche traditionnel, mieux vaut deux bons démonte-pneus ou de bons tournevis costauds. Pour écarter les barreaux d’une fenêtre, un cric de voiture est très efficace et totalement banal dans un véhicule. Mais avant de s’attaquer à une porte, il faut observer si une fenêtre n’est pas ouverte ou mal fermée, c’est courant, surtout en été. C’est plus propre et silencieux, et ça évite l’effraction. Bien sûr, il faut faire un peu d’escalade, donc ce travail demande un minimum d’agilité. Briser une vitre n’est pas nécessaire, on peut la démonter parfois en faisant sauter le mastic s’il est vieux. Si toutes les ouvertures semblent bien fermées et solides, il y a peut-être d’anciennes ouvertures condamnées par une simple plaque de bois aggloméré qu’il est très facile de faire sauter. A l’époque de Jacob, l’électricité était rare et donc les perceuses électriques inexistantes. La bonne vieille chignole s’imposait pour percer un coffre, mais après un travail long et fatiguant, alors que le bruit d’une perceuse moderne est assez discret pour ne pas réveiller les voisins éventuels, mais à surveiller tout de même. La perceuse est un outil suffisant pour la plupart des coffres-forts et nettement moins encombrant qu’un chalumeau avec ses bouteilles. Il est important de choisir des mèches en acier de bonne qualité, de ne pas lésiner sur le prix. Comment s’y prennent les cambrioleurs pour ouvrir un coffre ? Face à ce parallélépipède, la porte est le coté le mieux défendu, on peut faire un trou ailleurs mais ça ne permet pas d’accéder à tous les compartiments. Donc la serrure sera démontée après avoir percé la première paroi, dégagé le matériau réfractaire puis percement de la deuxième paroi en acier. Ils font une succession de trous adjacents délimitant une surface assez grande pour accéder facilement à la seconde paroi et à la serrure. Avec un chalumeau, le processus est identique et plus rapide mais avec un risque d’incendie, de brûler des documents ou des valeurs, de respirer de la fumée très désagréable qui peut être sentie à l’extérieur et l’émission de beaucoup de lumière. Donc du temps de perdu à bien masquer toutes les ouvertures vitrées. Il faut avoir toujours un seau d’eau à proximité pour refroidir la ferraille ou éteindre les flammèches. C’est un travail long, fatiguant et salissant, mais ô combien exaltant quand la porte s’ouvre enfin, parfois décevant comme quand le coffre est vide.

Gilbert fin des années 1980
Gilbert fin des années 1980

Avant d’entreprendre cette tâche, les cambrioleurs sérieux fouillent soigneusement le bureau du patron et du comptable pour trouver la clef du coffre, car sa taille imposante incite le propriétaire à la cacher sur place s’il n’a pas de poche assez grande pour l’emporter. Une fois la clef trouvée, la première tentative peut-être la bonne si la combinaison n’est pas brouillée (ça arrive), sinon la recherche de la combinaison peut prendre beaucoup de temps. Il faut savoir que le choix de celle-ci, pour être mémorisée facilement, est souvent une année ce qui réduit singulièrement les possibilités (1515, 1789, 1914… ou une année de naissance, de mariage, etc.), il y a parfois des documents d’état civil dans les lieux qui peuvent mettre sur la piste ou des photos avec des dates au verso. La recherche aléatoire peut être plus longue que la nuit (une combinaison à 4 chiffres suppose environ 10 000 possibilités), il faut donc éviter de fouiller maladroitement, de déplacer des objets, ce qui peut permettre s’il n’y a pas eu d’effraction visible, de revenir un autre jour pour continuer le travail. Par ailleurs, il n’est pas rare de trouver la clef de secours pour entrer par la porte, on peut soit l’emporter, soit en prendre l’empreinte pour faire une copie si on est équipé. Le coffre est ouvert, l’inventaire peut commencer. Pour les espèces, les timbres postaux ou fiscaux pas de problème, pour les titres c’est plus compliqué car certains peuvent être négociés dans une banque, mais rapidement avant que le vol n’en soit diffusé et à cause du risque de se faire coincer dans le sas de la banque. Pour l’or (pièces ou lingots) il y a des boutiques de change spécialisées et c’est anonyme, les bijoux nécessitent le contact avec un receleur donc un risque supplémentaire. Éviter les œuvres d’art, c’est un marché trop étroit et très surveillé. Le butin ainsi recueilli, il y a des prélèvements obligatoires pour le renouvellement de l’outillage qui s’use rapidement, qu’on est parfois obligé d’abandonner et pour investir dans du nouveau matériel plus efficace. Reste le reste ! Qu’en faire ? Une petite fête discrète entre amis est toujours agréable mais sans raconter de détails car même les amis peuvent être bavards. Il y a toujours dans l’entourage des copains dans la mouise qu’on peut dépanner, et des dons anonymes peuvent être faits, notamment les timbres postaux, dont le cambrioleur n’a pas l’usage – il écrit peu, sauf en prison – et ces timbres peuvent servir au mouvement. Il ne faut pas oublier, bien sûr, les avocats qui ont presque toujours des affaires en cours pour des copains et qui sont peu rétribués pour leur travail. Ce qui permet par ailleurs, d’établir avec eux des relations correctes, voire amicales. Car dans le parcours d’un cambrioleur il ne faut pas oublier la case prison puisque le bagne n’existe plus, et avant la prison le passage chez les flics. 24 ou 48 heures de garde à vue est une épreuve difficile surtout si elle vient après une nuit de travail intensif. Les flics se relaient et se reposent, mais ne laissent pas le temps au prévenu de le faire. Il y en a toujours un qui joue les méchants et un les gentils, en alternance. à chaque relais, ils reposent cinquante fois les mêmes questions et il faut donner cinquante fois les mêmes réponses sans se couper. Les perquisitions au domicile se font dans le plus grand désordre et immanquablement, ils trouvent des objets suspects oubliés mais fort heureusement ils ne trouvent pas tout. La suite dépend des preuves ou des indices accumulés, et il faut prendre un avocat pour organiser la défense. En prison, on est confronté à une population particulière : des voyous dont certains peuvent paraître sympathiques, mais là aussi, la discrétion est de mise car l’enquête policière et judiciaire n’est pas terminée, et ça bavarde beaucoup trop en prison. Bref, c’est un métier dur et fatiguant, car il est conseillé d’avoir par ailleurs un métier officiel pour la façade, qui laisse assez de temps libre pour se reposer, afin de ne pas être pris à la gorge et de ne pas prendre n’importe quel risque. Le rythme de l’activité de Jacob et des Travailleurs de la nuit semble excessif mais dans les débuts, il est fréquent de faire plusieurs casses à la suite… puis avec l’expérience, un ou deux par semaine suffisent avec un résultat équivalent grâce à une meilleure préparation. Enfin, s’il fallait trouver un surnom à Jacob, qui fut un très bon artisan dans sa spécialité et même un artiste, et qui a tâté plusieurs fois du violon, je proposerais Stradimarius. Et pour conclure ce colloque en chanson, nous avons trouvé le texte mais pas la musique, d’une chanson de J. B. Clément datant de 1884, dont le titre est : « Allons faire un tour à la banque Chansons choisies de Jean-Baptiste Clément. Ressouvenances 1997. 158 p. 12,20 €. », que René Rouzet s’est empressé de mettre en musique et qu’il va nous chanter. Grâce au texte qui vous est remis, on pourra tous reprendre le refrain en chœur.

Gilbert Roth (1945-2015), intervention au mini-colloque Jacob organisé par le CIRA le 12 novembre 2005

PETITE BIBLIOGRAPHIE FLIBUSTIÈRE

DEFOE, Daniel. Histoire générale des plus fameux pirates. Phébus, 2002. 2 vol. : 448 et 352 p. (Libretto ; 94 et 95). 9,90 et 11,50 €. DEFOE, Daniel. Libertalia : une utopie pirate. L’esprit frappeur, 1998. 112 p. (L’esprit frappeur ; 26). 1,52 €.

DO OR DIE. Bastions pirates : une histoire libertaire de la piraterie. Aden, 2005. 62 p. (Petite bibliothèque d’Aden ; 6). 6 €.

JACQUIN, Philippe. Sous le pavillon noir, pirates et flibustiers. Gallimard, 2002. 192 p. (Découvertes ; 45). 13 €.

JAEGER, Gérard A. Les amazones des sept mers [sur les femmes pirates]. Félin, 2003. 217 p. 17 €. LAPOUGE, Gilles. Les pirates : forbans, flibustiers, boucaniers et autres gueux de mer. Phébus, 2001. 234 p. (Libretto ; 69). 8,99 €.

LE BRIS, Michel. D’or, de rêve et de sang : l’épopée de la flibuste : (1494-1588). Hachette, 2004. 383 p. (Pluriel). 9,20 €.

MOREAU, Jean-Pierre. Pirates. Tallandier, 2006. 478 p. 21 €.

REDIKER, Marcus. L’hydre aux mille visages : l’histoire cachée de l’Atlantique révolutionnaire / Marcus Rediker, Peter Linebaugh. Amsterdam, 2008. (Histoires atlantiques). 27 €.

WILSON, Peter Lamborn. Utopies pirates : corsaires, maures et renegados. Dagorno, 1998. 138 p. 19,06 €.