« A mesure que les hommes modifient leur propre idéal de vie, ils doivent nécessairement faire évoluer, en accord avec celui-ci, cette “corporéité” élargie que constitue leur habitat. La ville reflète l’esprit de la société qui l’a créée » (L’Evolution des villes, 1895). Elisée Reclus
liberté
Le jeudi 20 juin 2024 présentation du SITE ANTI.MÉDIA : CHRONIQUE DE L’OPPRESION QUOTIDIENNE au Centre Ascaso-Durruti 6, rue Henri René 34000 Montpellier à 19h
L’Anti.Media met en œuvre une veille médiatique des violences policières, judiciaires et carcérales. Il constitue une base de données dans laquelle sont archivés et mis en ligne les articles.
L’Anti.Média est un outil de lutte, qui a pour but de faciliter les recherches et les analyses, au service des victimes et de toutes les formes de résistances. Il donne une place particulière aux médias militants et aux témoignages.
Ce site s’inscrit dans la continuité de Maurice Rajsfus, de sa page « Que fait la police », et contre les médias dominants qui fabriquent continuellement une image fantasmée d’une police au service du peuple, d’une justice équitable et d’une prison acceptable.
Il voudrait donner à relire les faits, débarrassés de toute forme de complaisance et de servilité, ce site s’appelle donc l’Anti.Média.
La rencontre sera suivie d’un « Fallait pas » (n’hésitez-pas à apporter un truc à boire et/ou à manger à partager ensemble)
RAMÓN ACÍN : LA BONTÉ ET LA COLÈRE, article publié dans la revue Chroniques Noire&Rouge n°12
Ramón Acín a été un personnage très important en Aragon en raison de sa carrière en tant que pédagogue, en tant qu’artiste et de son engagement syndical dans la CNT, la Confédération nationale du travail.
Le peintre, sculpteur, professeur et journaliste Ramón Acín Aquilué a été arrêté à Huesca, le 6 août 1936, par les troupes dirigées par le général Franco alors qu’il se cachait dans sa maison. Les militaires factieux se sont déplacés chez lui pour l’arrêter et ont maltraité sa compagne, Concepción Monrás, afin qu’elle leur livre des informations sur le lieu où le militant anarchiste s’était réfugié 1. Dans ces circonstances, Ramón Acín a fini par sortir de sa cachette, il a été fusillé le même jour au pied d’un mur du cimetière de Huesca. Quelques jours plus tard, Concepción Monrás sera exécutée de la même manière. Dans le registre des décès de Huesca, Ramón Acín est enregistré en tant qu’individu « tué dans les combats de la guerre civile ».